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la tanière du bonobo
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index » des nouvelles fraiches de la banane
Qui est Moko? la bio d'un bonobo
Moko est né (de parents Congolais) en captivité au zoo de Vincennes. Le droit du sol en fait un citoyen français à parts entières (Moko a opté pour la triple nationalité - franco-grolando-congolaise - à sa majorité).

Il est très vite en rupture avec la hiérachie du zoo (notamment au sujet des quotas de bananes) et décide de vivre seul sa vie de singe libre...Des frustrations de ses jeunes années, Moko gardera toujours son appétit (jamais assouvi) pour les bananes et pour la justice sociale. La recherche de la banane magique deviendra vite son objectif principal, puis une véritable obsession...

Devenu étudiant à la Sorbonne, il participe au mouvement "On veut des Mars et des machines à café, mais on est pas avec les casseurs". Il est très vite exclu du mouvement (et de la fac) en raison de ses positions jugées trop radicales et de son activité sexuelle débridée.

Exilé à Nanterre, il crée alors la première Internationale Bonobienne, qui sera plus tard dissoute au profit du Front de Libération des Bonobos (pour les actions de terrain) et du Collectif des Inconscients (pour la recherche de la banane magique).

Pendant un temps, on aurait pu penser que le mouvement rastafarien et le bonobisme allaient se rapprocher. Il n'en fut rien, malgré une volontée commune de retour à une afrique enfin libérée du colonialisme* , en raison de certaines divergences idéologiques (assez légères, sommes toutes, d'un point de vu non-bonobien) et d'un désacord profond au sujet de la consommation de ganja comme moyen de communier avec dieu (le concept même de "dieu" est de toutes façons incompréhensible pour les bonobos, même si la dimension cosmique leur est familière) .

*de plus les bonobos aiment bien écouter du reaggae en "refaisant le monde" et ils sont eux aussi souvent assez mal coiffés.


Moko skyzo?*
(*Cette section est rédigée, à l'insu de Moko, par le traducteur-rédacteur qui craint pour sa sécurité)

Il semblerait que Moko, le webmaster du site, montre des signes de skyzophrènie:

- depuis un certain temps, j'ai remarqué qu'il se prenait pour moi...
- le discours de Moko est de plus en plus incohérent, j'ai peur qu'il ai perdu le sens commun.

L'auto-dérision dont fait preuve Moko est certainement une forme d'auto-destruction (d'aprés un spécialiste de la psychologie des singes, qui m'a interdit de le citer ici). Une tendance paranoïaque semble même émerger: Moko à lu Arthaud et depuis il se sent incompris par ses semblables, voir persécuté par google.

Souvent il bafouille et même il bave.

Dernièment Moko s'est souvenu d'une vielle chanson bonobo et depuis il la chante tout le temps:

PSYCHANALYSE DU SINGE
Paroles et musique: Hubert-Félix Thiéfaine


J'ai appris à jouer la guitare
Avec la méthode Ogino
Émerveillé par l'art pour l'art
Comme une poule devant un mégot
J'étais déjà un petit barbare
Qui chantait pour sa libido
Et franchement c'est beaucoup plus tard
Que j'appris à être cabot
Je ne chante pas pour passer le temps
Je ne chante pas pour passer le temps
Je ne chante pas pour passer le temps
Mais pour me rendre intéressant
Pour être chanteur populaire
Faut avoir l'esprit de mission
La position du missionnaire
Ça manque pas d'imagination
Et je me jette sous les projos
Avec mon sourire engagé
En me disant: vas-y coco
T'as la meilleure place pour tomber
Je ne chante pas pour passer le temps
Je ne chante pas pour passer le temps
Je ne chante pas pour passer le temps
Mais pour me rendre intéressant
Le jour de ma naissance un éléphant est mort
Et depuis ce jour-là je le porte à mon cou
Je me fais un peu prétentiard
Mais c'est la règle des gogos
À trop squatter les lupanars
On prend l'affreux rire de l'idiot
Alors je me montre et me marre
En agitant tous mes grelots
Bientôt je pisserai dans ma guitare
En m'exhibant pour le Psy-show
Je ne chante pas pour passer le temps
Je ne chante pas pour passer le temps
Je ne chante pas pour passer le temps
Mais pour me rendre intéressant
H.F.T.

Cette fois c'est sûr : Moko à pété un cable.

la boutique de Moko?
Moko, qui se prétend être un révolutionnaire psychédélique, se transforme en marchand de banane, c'est la meilleur!
N'achetez surtout pas de marchandise, aucun nain ne sera libéré grâce à votre argent, il ira en réalité dans la poche de Moko!


Non content d'afficher ouvertement sa vénalité (sous couvert de financer la sois-disant "révolution bonobienne"), il fait en plus des alliances commerciales douteuses...

Moko prétend que pour lutter contre le système, il faut en connaître les rouages et l'utiliser contre lui même. Cette théorie séduisante n'est-elle pas pure réthorique? Quelles garanties nous offre Moko? Les faits tendraient à nous prouver que la banane de Moko est en train de se taler (bien que nous devions lui accorder le bénéfice du doute...)!

Moko à envoyé un mail à Guy Debord en lui sommant de dissoudre L'Internationale situationniste (en fait, de la ressoudre, puis de la redissoudre) au profit de la révolution bonobienne, pour l'instant pas de réponse...

Méditons toutefois sur un des aspects de la thèse "Situ", vue par Debord: « Dans le monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux. », vous noterez qu'elle ne présente aucune contradiction avec l'esprit de la banane magique. De même Vaneigem nous annonce que « la révolution n'est plus dans le refus de la survie, mais dans une jouissance de soi que tout conjure à interdire (...)» [Le livre des plaisirs, p. 9].

Tout ça est très sympathique, mais en même temps, je n'aime pas trop quand Moko tente d'élaborer une doctrine universelle de la banane magique...j'ai peur qu'il finisse en guru d'une secte de singes fanatiques..

J'en profite (tant que j'ai des Situ sous la main) pour répondre à une question redondante devant l'ampleur que prend, d'un point de vue technique (...en terme de mise en oeuvre et de développement des outils), "la recherche de la banane magique":

Combien de temps ça prend la recherche de la banane magique?

« Il n’y a pas de liberté dans l’emploi du temps sans la possession des instruments modernes de construction de la vie quotidienne. L’usage de tels instruments marquera le saut d’un art révolutionnaire utopique à un art révolutionnaire expérimental. » (Debord,« Thèses sur la révolution culturelle », Internationale Situationniste, numéro 1).